Nous traversons des paysages rocailleux de montagnes ocre en direction de Purros
Août 2014 - Namibie - Kaokoland
Nous traversons des paysages rocailleux de montagnes ocre en direction de Purros
Au royaume du soleil et du vent, les arbres ne font pas long feu
Les animaux qui vivent ici n'ont quasiment pas besoin de boire : ils trouvent l'eau dont ils ont besoin dans leur nourriture!
Mais ils ont besoin de manger et se regroupent dans le lit des rivières asséchées où se concentre la verdure
Nous fondons devant cet adorable girafon !
Emblème de la Namibie, les oryx sont présents en grand nombre
Ils s'enfuient à notre approche...
ou restent paresseusement couchés à l'ombre d'un arbre !
Nous suivons les traces des éléphants du désert qui creusent des trous avec leurs pieds afin de faire jaillir l'eau du sous-sol.
Grâce à eux, les autres animaux peuvent aussi s'abreuver.
Hélas, ils restent cachés...
Et dire que nous pensions nous ravitailler à Purros !
Heureusement, il nous reste des pâtes, du riz et des boîtes de conserve...
Ici aussi, quelques privilégiés atterrissent en plein désert où un luxueux lodge propose des safaris.
Des branchages d'acacias protègent les roues des avions des dents acérées des hyènes !
Enfin de l'eau dans la Hoarusib River!
Et de nouveaux animaux
Pas de trace de hyène ni de félin: nous bivouaquons au bord de la rivière et nos filles entreprennent de planter... une forêt enchantée!
La piste longe la rivière et serpente dans une gorge aux allures de canyon
Elle disparaît par moments et nous roulons carrément dans la rivière !
Enfin les fameux éléphants du désert : quelle chance !
Un sachet de bonbons pour Faustine qui les a trouvés!
On ne trouve ces éléphants qu'ici.
Plus petits que les éléphants d'Afrique, les éléphants du désert ont développé des compétences inédites pour survivre en milieu aride :
ils creusent le lit des rivières asséchées et parcourent des distances immenses dans les dunes ou les plaines caillouteuses - jusqu'à 70km par jour !
Victimes du braconnage, ils ont failli disparaître et restent peu nombreux.
Celui-ci a visiblement eu un problème avec sa défense !
Au chapitre des curiosités : la girafe à deux têtes et l'éléphant du désert à 5 jambes !
Ces éléphants nous offrent un numéro de cirque grandeur nature ! Nous nous amusons beaucoup de leur ingéniosité et de leur agilité...
Mention spéciale aux éléphanteaux espiègles!
Aaa...
...tchoum!
Quelle chance d'avoir pu admirer ces géants de l'adaptation !
Nous retrouvons la solitude des grands espaces et de magnifiques paysages désertiques dès que nous quittons les lits de rivière.
Le désert est loin d'être monotone et nous en prenons plein les mirettes !
Irréel coucher de soleil !
Notre mémoire est saturée de couleurs...
Enfin Seisfontein.
Nous faisons le plein de gasoil et... de boîtes de conserves car il n'y a hélas aucun produit frais dans l'unique shop du village !
Nous avons dégonflé nos pneus (deux bars de pression) pour rouler dans les lits de rivière sans nous ensabler.
La conduite est bien plus confortable ainsi mais nos chambres à air n'ont pas aimé les épines d'acacias...
Le garagiste supplie Aurélie d'ouvrir une clinique pour les doux illuminés qui viennent zoner sur le bord de la route en quête d'un sort meilleur.
Ce drôle d'oiseau nous fait la réclame de son antenne satellite pour capter le wifi gratis sous l'oeil médusé de nos filles!
Le fort militaire allemand de Seisfontein - aujourd'hui transformé en lodge - nous apparaît comme une oasis dans le désert, un étonnant mirage où nous sirotons un délicieux jus de goyave en méditant sur l'histoire de la colonisation...
