Août 2014 - Namibie - Twyfelfontein et Brandberg







Nous franchissons la Huab River avant d'arriver à Twyfelfontein.

Cela fait longtemps que nous n'avons pas vu autant d'eau !








Mais de l'autre côté, quel spectacle !

Nous tombons sur ces étonnants legos de pierre empilés par quelque malicieux géant...






De curieux cercles dessinés sur les pans des montagnes échauffent notre imagination...

S'agirait-il de l'empreinte laissée par quelque soucoupe volante ?






Nous avons beau scruter le ciel, aucun signe...






Nous partons à l'assaut des rochers de Twyfelfontein qui abritent l'une des plus grande galerie d'art pariétal d'Afrique !






Pas moins de 2000 gravures réalisées par les Bochimans il y a 6000 ans dans la solide patine du grès de la région







Zélie marche vaillamment sous un soleil de plomb et proteste énergiquement quand nous voulons lui éviter de trop périlleuses escalades...

Autonomie, quand tu nous tiens !







Le « tableau noir de l'école » apprend aux enfants bochimans le b.a.ba du chasseur : la reconnaissance des empreintes !









Ces empreintes de pied sont, quant à elles, la signature de l'artiste !






Rose s'indigne de cette girafe ratée...

Mais reconnaît avec ses soeurs qu'il n'est pas facile de s'entraîner à dessiner sans gomme ni papier de brouillon!

Heureusement les autres animaux sauvages trouvent grâce à leurs yeux !

Même si la sombre histoire du lion portant une main humaine au bout de sa queue afin de représenter un guérisseur en transe - il se transforme pour protéger sa communauté - les a laissées perplexes...



Nous découvrons que ces deux ronds ne représentent pas un vélo ni une paire de lunettes mais le signe « universel » de l'eau (un point entouré d'un cercle) gravé sur une carte des lieux bien utile pour cette tribu khoï-khoï de chasseurs-cueilleurs !

Les indiens d'Argentine et les aborigènes d'Australie utilisaient ce même dessin pour représenter l'eau dans leurs peintures rupestres. Sans concertation évidemment ! Mystérieux, non ?





Nous poursuivons la série des pneus percés : retour à la case départ et arrêt au garage !

Le temps de confectionner un bracelet en perles, nous voilà prêts pour de nouvelles aventures...







Nous traversons une forêt pétrifiée datant de 300 millions d'année !

Ces troncs ont vu passer des dinosaures et doivent leur admirable conservation à une fascinante réaction chimique faisant entrer en jeu oxyde de carbone et silice !





A côté, ces curieuses laitues vieilles de 2000 ans - les welvitschias - paraissent de bien petites joueuses !






Pourtant les botanistes n'arrivent pas à percer le secret de leur extraordinaire longévité.

Bien des mystères entourent ces plantes étonnantes qui ne poussent qu'en Namibie...





Promis, nous ferons attention de ne pas écraser de jeunes pousses en roulant dans le désert car celle-ci a déjà 30 ans : on ne dirait pas !







Les welvitschias n'ont que deux grandes feuilles qui sont lacérées par le vent au fil des ans...






... jusqu'à former de vilaines araignées qui survivent dans le désert en absorbant des gouttelettes de brouillard marin ! Hideux et fascinant à la fois...







La géologie en Namibie n'a pas fini de nous surprendre !

Nous admirons des chaos de rocs rouges...

... ainsi que d'inédits tuyaux d'orgue en basalte dans le lit d'une rivière asséchée !

... avant de découvrir Burnt Mountain !

Nous ne sommes pas loin de croire que la montagne a flambé à cause des rayons du soleil tant la chaleur est oppressante ! Mais non il s'agit encore d'une sombre histoire de réaction chimique, due cette fois à une éruption volcanique, qui a donné au schiste de la Montagne Brûlée sa pigmentation jaune, rouge, brune, grise et noire du plus bel effet.





La piste pour rejoindre le massif de Brandberg comporte des tronçons difficiles.

Heureusement que nous avons fait réparer nos pneus afin de conserver deux roues de secours car nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes dans ces immensités désertiques!

Après deux jours off-road, enfin le plus haut sommet de Namibie (2573 m) !







C'est parti pour deux heures de randonnée à la recherche de la White Lady...
Avec un guide car c'est obligatoire !




C'est un exploit par la chaleur qu'il fait mais nous ne plaignons pas car notre guide fait cette marche abrupte en plein cagnard 4 fois par jour sans boire une goutte d'eau jusqu'au sommet !

Soit plus de 500 km de marche à pied par mois. Avec des températures avoisinant souvent les 45 à 50°C...

Nous n'aurions jamais pu découvrir ces peintures, remarquablement bien cachées, tout seuls.

Les dessins, vieux de 2000 à 6000 ans, sont d'une exquise finesse avec de subtiles nuances de couleurs chaudes

Mais stupeur : la fameuse Dame Blanche (au centre) est en fait un homme noir ! Plus exactement un chaman en transe recouvert de la poussière soulevée par la danse rituelle de sa communauté. Il fallait le savoir ! Les autres personnages sont en revanche assez facilement identifiables...







Evidemment, l'activité du soir au bivouac est toute trouvée !

Chapeau les artistes !

Page Précédente         Carnet de route         Page suivante