Août 2014 - Namibie - Damaraland

Nous rencontrons la famille de Naomi à Ogongo. Naomi a 8 enfants, de nombreux petits-enfants et un beau terrain sur lequel elle aimerait ouvrir un camping. Hélas le lieu n’est pas touristique et possède déjà un camping. Mais nous savons, grâce à nos amis Lion, que Naomi a des doigts en or et coud de merveilleuses robes hereros avec son antique machine…






Il n’y a pas d’eau courante ni d’électricité chez elle.






Mais une délicieuse source d’eau alimente une piscine naturelle à deux pas…

Irrésistible avec la chaleur qu’il fait !






Faustine, qui voudrait se laver les cheveux, profite des petites mains pour dénouer ses tresses africaines ! Aïe, aïe, aïe…








Enfin libérée, elle relève le défi de ses amis et s’élance du haut de ce rocher. Bravo !




Nous palabrons pendant des heures sous un arbre. A l’africaine !

Nous découvrons la culture et les traditions hereros de l’intérieur. C’est passionnant !

Bastien impressionne le chef du clan - 72 ans - en allumant un feu sans briquet ni allumette avec sa seule « pierre à feu ». Car il s’agit exactement de la même technique que celle utilisée par les Hereros avec une pierre et un bout de métal ! Respect…

Robby, un fils de Naomi qui parle un anglais impeccable, fait office de traducteur.

Poète et dramaturge à ses heures, il rêve d’étudier la géologie mais travaille dans le tourisme pour faire bouillir la marmite familiale. Son salaire (60 euros par mois en tant que réceptionniste - guide de safari – conducteur - homme à tout faire dans un lodge de la région) ne lui permet pas d’étudier à l’Université ni d’offrir à sa femme, dont il a 4 enfants, le mariage qu’ils souhaitent.

Nous sommes touchés par ses aspirations, son intelligence, son ouverture, son énergie. Nous avons envie d’aider cette famille





En voyant les grains de blé qu’ils picorent à longueur de journée, en alternance avec des boulettes de porridge de maïs, nous cuisinons un repas pour 20 personnes que nous partageons assis par terre au coin du feu

Nous encourageons Naomi à développer ses talents de couturière car les costumes traditionnels hereros qu’elle a confectionnés pour nous sont magnifiques. Tout y est : la longue robe victorienne à épaulettes imposée par les colons allemands soucieux de pudeur, le châle en laine à carreaux, l’étrange chapeau en forme de cornes de vache. Et surtout l’art si africain de mélanger les couleurs et les motifs de ces chatoyants tissus!

Quel beau travail !






Un petit coup d’œil dans le rétroviseur de Baloo qui fait office de miroir afin d’ajuster la drôle de coiffe…

… avant les inévitables photos d’adieux!

Merci Naomi et bonne chance !






La gravel road nous conduit à Palmwag…






…à travers d’immenses étendues de savane dorée, cerclées de montagnes millénaires

On vient ici pour faire des photos d’animaux dans un décor grandiose










Pas de rhinocéros noir pour nous, hélas ! On ne peut pas être chanceux à tous les coups…








Mais de belles antilopes : grand koudou et minuscule damara dik-dik (30 cm au garrot) !

et de nombreuses girafes dans ces immensités sur mesure

De canyons en lits de rivière, nous multiplions les détours pour le plaisir des yeux !

Mais nos filles réclament de s’arrêter tôt !

Tanpis pour les photos…

 

Nous obtempérons de bonne grâce : nous avons le temps - et jouer c’est important !

Quel luxe quand même…

 

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