Août 2014 - Namibie - Doros et Messum Crater

Enchantés par les horizons grandioses du Damaraland, nous décidons de prolonger l’aventure…






… en tentant l’ascension du Doros Crater, un volcan éteint !

Baloo (en bas à droite !) disparaît peu à peu de notre vue tandis que nous escaladons la roche volcanique

La montée est raide






Mais comme d’habitude, la récompense est au sommet !

Nous sommes impressionnés par la taille de l’intérieur du cratère dont les contours sont nettement dessinés

Aussi loin que notre regard porte, aucun signe de vie humaine.
Nous bivouaquons sous la voûte étoilée dans un silence absolument magique !




Au petit matin, contrôle de routine sous Baloo surélevé d’un côté…

Nous avons en effet pris l’habitude de corriger les dévers du terrain en plaçant de grosses pierres sous les roues de Baloo ; histoire de dormir à plat et que chacun reste de son côté : avec un lit double d’1.20 m de large, c’est vital!

Une mystérieuse odeur de gasoil nous impose un arrêt au milieu de nulle part

Banco : nous fuyons à cause d’une durite abîmée!
Une réparation de fortune s’impose dans le désert. La routine, rien que la routine…






Les dégradés de couleurs chaudes et les insolites formations rocheuses taillées par les vents nous rappellent le désert de Salvador Dali en Bolivie…






… les welwitschias en plus !




Nous sommes sur les pentes du Messum Crater où l’on trouve les plus beaux et les plus anciens spécimens de cette plante unique au monde!

Un panneau nous rappelle de rouler dans les traces existantes afin de ne pas abîmer les paysages

Le cratère ocre est formé de deux cercles concentriques de 22 km de diamètre : miracle de pureté !






Emerveillées par une telle aire de jeux, nos filles improvisent un lancer de pierres !

Récompense : prendre le volant avec leur papa dans ces immensités vierges où nous ne croisons pas une voiture !

L’isolement, la chaleur, le vent et les couleurs surréalistes de ces étendues désertes dessinent un tableau tout droit sorti d’une rêverie cosmique. Nous nous frottons les yeux lorsque nous apercevons un oryx au galop poursuivant un chacal ! Mirage collectif ou hallucination ?






Où l’on voit qu’il y a de la joie… et du vent !



On ne pouvait rêver mieux pour passer aux couches lavables !

Le soleil purifie les langes rapidement rincés – par souci d’économiser l’eau - et le vent les sèche en un rien de temps…

Impossible en effet de trouver des couches dans ces contrées reculées. Pour la première fois de notre voyage, nous sommes en rade !






Le moment est bien choisi pour proposer à notre petite sauvageonne d’être propre ; l’endroit idéal pour vivre les fesses à l’air !

Ses sœurs lui promettent des colliers de perles à porter autour du cou et de la taille, à la mode Himba. Et ça fonctionne !




Atelier pain !

Nos coffres sont vides. Il est temps que nous retournions à la civilisation…

Nos filles sont heureuses de mettre la main à la pâte, elles qui avaient plutôt l’habitude d’ouvrir des boites de conserve avec le couteau suisse de leur papa ces derniers jours…






Mais il n’y a rien à dire : elles s’accommodent de leur mode de vie en voyage avec une simplicité déconcertante!





Elles rêvent même de passer la nuit dans leur hutte !

Mais Aurélie a bien trop peur des hyènes qui rôdent…






Nous les laissons profiter de leurs jeux au bivouac une journée entière, car la rentrée des classes approche…

Et Bastien a du travail : il doit changer les silentblocks des deux amortisseurs avant de Baloo.

C’est du sérieux car il faut déposer les roues, soutenir le châssis et le pont séparément, démonter puis remonter les amortisseurs ! Avec le manuel d’atelier du Defender et les moyens du bord comme toujours…

Mission accomplie ! Nous gagnons la côte en traversant un désert caillouteux…

… au cœur duquel nos filles parviennent à trouver des fleurs !

Au loin l’Océan Atlantique !

A nous les embruns vivifiants et l’immense colonie d’otaries de Cape Cross !

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