Août 2014 - Namibie - Opuwo







Nous retrouvons la famille Lion avec qui nous avions partagé de si bons moments à la Pincoya au Chili

C'est parti pour quatre jours ensemble avant leur envol vers la Tanzanie, dernier pays de leur formidable tour du monde ( www.lemondedeslions.com)!








Pas de crocodile en vue : nous nous offrons une bonne baignade en amont des chutes d'Epupa. Y-a-d'la joie !







Direction Opuwo, la capitale du Kaokoland, pour un dernier ravitaillement avant les vallées reculées du Nord-Ouest

Différentes tribus s'y côtoient : Himbas, Hereros, Zembas... Le mélange des genres est saisissant : avec ou sans téléphone portable, avec ou sans robe, avec ou sans soutien-gorge... mais toujours en couleurs ! Nous sommes assaillis par des vendeuses de bijoux et Bastien est sollicité pour une consultation médicale de fortune. Diagnostic : conjonctivite. Ordonnance : collyre pour les yeux. Incroyable Afrique !





Aurélie et Cynthia achètent des kilomètres de tissus afin de faire confectionner de longues robes traditionnelles hereros à leurs filles

Petit Bac, Yam's, jeux de cartes, dessins et confidences, nos enfants n'ont jamais été aussi sages en voiture... et aussi peu intéressés par les paysages !






Au bivouac du soir, cet homme Himba surgi de nulle part semble intéressé par notre repas...

Il est bientôt rejoint par les femmes et les enfants du village voisin. Ils ne demandent rien mais s'assoient au coin du feu ! Bastien et Valéry décident de faire cuire du riz et nous partageons nos grillades






Résultat : ils reviennent le lendemain matin ! Et Valéry se voit offrir du lait caillé au petit-déjeuner. Miam !

Après les salutations d'usage...

... ils se postent au même endroit que la veille et observent le spectacle de ces drôles d'étrangers qui voyagent avec 10 enfants !

Il faut dire qu'il y a de l'animation entre les parents qui replient le bivouac et les enfants qui terminent leurs cabanes en forme de hutte himba!

Ils sont encore là quand nous partons ! En langue ngambwe, himba signifie « mendiants, ceux qui demandent des choses ». Ceux-là ne nous demandent rien, ils attendent... Et nous leur donnons !


Nous sommes à peine partis que nous voilà arrêtés sur le bord de la route... Baloo fuit ! Du liquide de refroidissement.

Les enfants improvisent un foot sur la piste déserte pendant que les papas réparent la durite en un temps record avec un bout de chambre à air!

Mais comme une tuile n'arrive jamais seule, Baloo se remet à fuir. De l'huile moteur cette fois, à cause d'une durite dévissée par les vibrations. On le savait, un Defender ça fuit...

Frédéric et Christine, qui se sont joint à notre convoi afin de ne pas voyager seuls en ces contrées reculées, se rendent à l'épicerie du village voisin pour chercher du secours car nous n'avons plus assez de cette huile indispensable dans notre bidon de réserve. Ils en reviennent avec un carton de Macaroni rempli de boîtes de conserve... d'huile moteur!








Nous avons de la chance...

Au boulot l'artiste!

Enfin sur la route ; à nous les grands espaces !








Nous profitons d'une belle ligne droite pour faire la photo préférée de Cynthia sous l'oeil amusé de quelques zèbres des montagnes !

Hélas, le temps passe trop vite quand on est avec des amis...






Après ces quelques jours si riches, il est déjà temps de se quitter !






Dur ! Dur...






Nous laissons les Lion filer vers de nouveaux horizons et mettons le cap plein Nord, direction la vallée de Marienfluss.

Nous dépassons Orupembe, dernier village noté sur notre carte...






Lors de notre bivouac dans le lit asséché d'une rivière, Bastien récupère un chevreau égaré et le ramène à sa mère.








Mais celle-ci n'en veut pas et le chevreau éploré se met à suivre Bastien sans relâche !

Bastien ne ménage pas ses efforts : il attrape la chèvre (pas si simple que ça n'en a l'air...), l'attache afin que le petit puisse téter et essaie même de la traire (carrément impossible pour le non-initié) mais rien à faire : la chèvre ne veut pas de son petit qui, il faut bien le dire, n'est pas très doué pour téter ! On se croirait dans L'histoire du chameau qui pleure, ce beau film sur la Mongolie (si, si, il y a un rapport : regardez le film) !





Nous avons attaché la chèvre pour la nuit (loin de Baloo afin que le chevreau ne retrouve pas Bastien !) et résolu de donner le chevreau à des Himbas le lendemain si la mère n'en voulait toujours pas.

Mais au matin, plus de chèvre ni de chevreau, la corde était rompue... Nous ne saurons pas le fin mot de l'histoire ! Ainsi va la vie.

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