Octobre2013 - Brésil - Chutes d'Iguazu





Nous quittons le Rio Grande do Sul et ses gauchos à la si fière allure !

Objectif : le Parana où se trouvent les fameuses chutes d'Iguazu, à la frontière du Brésil, de l'Argentine et du Paraguay







Nous prenons notre deuxième piste difficile et v'lan : deuxième casse... Que nous localisons immédiatement !

La réparation de fortune de notre petit mecanico n'a pas tenu... Heureusement, nous tombons rapidement sur un garage.






Diagnostic : il nous faut, à l'arrière, des silent blocks renforcés (par un anneau de métal à l'intérieur de la rondelle de caoutchouc) car Baloo pèse trop lourd pour des silent blocks classiques ! Nous voilà avertis... et délestés d'une centaine de réals !







Nous reprenons bien vite la route. Que la Beauce nous paraît petite à côté de ces immenses champs de céréales!



Nous faisons la rencontre d'Eduardo à Campo Erè. Venu amicalement à nous alors que nous cherchions notre chemin, nous apprenons qu'il chante avec son frère dans un groupe de musique brésilienne, de style sertanejo.

Il nous offre un CD et une BD relatant son histoire aux allures de sucess story : ses origines modestes, ses premiers concerts dans les écoles, son travail, ses tournées. Son leitmotiv : « realizar sus sonhos (réaliser ses rêves) » résonne en nous et nous réjouit ! Découvrez ici son Be a Ba do Amor : www.deivideeduardo.com.br



Enfin arrivés à Foz de Iguazu, nous nous installons loin de l'agitation touristique à l'auberge de jeunesse qui se trouve sur la route des chutes.

Un petit havre de paix au milieu des essences tropicales où nous attendons la « fenêtre météo » pour admirer les chutes sous leur meilleur jour.

A distance des orages monumentaux qui, sous ces latitudes, terrorisent Bertille...

Avec le soleil, le sourire revient !







Le jour tant attendu, nous démarrons notre visite dans l'immense parc brésilien de 1550 km2 par une marche dans la jungle. L'excitation est à son comble

Heureusement pour nous, pas de fourmis de 3 cm de long ni d'araignées velues et colorées (ouf !), mais une végétation dense, luxuriante, des fougères gigantesques, des entrelacs de lianes, des cris étranges d'oiseaux inconnus et de magnifiques jeux de lumière





Ici les papillons se déplacent en tourbillons et se posent sur la main, pour la plus grande joie des petits... et des grands !

Faustine en apprivoise un beau, « Arc-en-ciel », dont elle prend soin la journée entière, le mettant dans la poche de son k-way lors de notre passage sous les chutes !










Nous nous sommes en effet offert le luxe de découvrir les chutes en bateau !



Nous entendons d'abord leur grondement fantastique au milieu de la jungle avant de les voir apparaître devant nous, majestueuses et si puissantes !

Ces 275 chutes, étagées, s'étalent sur 3 km de large et tombent d'une hauteur de 80 m ! Elles sont donc plus larges que les chutes Victoria, plus hautes que celles du Niagara et certainement plus belles qu'elles !

Les mots sont bien impuissants pour décrire une telle merveille !



Notre zodiac slalome à vive allure dans les rapides avant de foncer droit sous les chutes !

Pour amateurs de sensations fortes uniquement : nous recevons des centaines de litres d'eau glacée avec une force inouïe ! Nos filles en redemandent ! Même Zélie qui cherche à retirer la cape de pluie avec laquelle nous tentons de la protéger, inquiets pour elle de cette ducha du tonnerre...

Nous nous souviendrons toute notre vie de ce moment incroyable !

Page Précédente         Carnet de route         Page suivante