Septembre 2014 - Namibie - Désert du Namib (Homeb)





L’émotion est grande en arrivant à Homeb : c’est la première fois que nous apercevons les fameuses dunes rouges caractéristiques du désert du Namib





Nous traversons le lit de la rivière Kuiseb et tentons l’ascension de ces dunes fascinantes, les plus hautes du monde, jusqu’à 300 mètres !





Mais nous sommes lourds et Baloo peine…

Nous calons à chaque fois avant le sommet ! Quelle déception…



La solution : dégonfler les pneus.

1 bar de pression, beaucoup d’élan et un peu de chance : nous passons !

Il est trop fort Baloo, youpi, youpi-you…

Au sommet, l’émerveillement.
La mer de dunes s’étend à perte de vue, aux confins d’un vertigineux plateau de sel







Toujours plus haut !







Au sommet…

… le spectacle est d’une beauté obsédante!

Nous distinguons la faille du canyon Kuiseb dans lequel les dunes viennent mourir







Evidemment, le plus drôle reste la descente…

Que l’on soit petit ou grand!







Nous sommes bien contents de déjeuner à l’abri de notre auvent car le soleil est de plomb et il n’y a évidemment aucune ombre !






Nous parcourons ces immensités désertiques sans croiser âme qui vive







Quel sentiment de liberté exaltant!






Les traces de la piste disparaissent sous les dunes que le vent pousse chaque jour un peu plus loin…







Elles réapparaissent de l'autre côté : nous traçons notre chemin au milieu des obstacles…






Au loin, quelques oryx surpris de notre présence prennent la fuite







Celui-là n’est pas farouche et prend carrément la pose devant notre objectif !



Une île dans le désert?

Non un inselberg (une butte isolée de roche dure) ! Comme un mirage…

Le désert le plus ancien du monde exerce sur nous son pouvoir de fascination : nous sommes sous l’emprise de ses étendues vierges, de la pureté des ses couleurs, de sa lumière sans cesse changeante !

Hélas, l’après-midi est déjà bien avancée et nous devons songer à redescendre dans le lit de la rivière...

Un homme de la communauté topnaar, qui habite dans la vallée du Kuiseb, nous a prévenus ce matin: il n’y a pas de chemin pour redescendre, nous devons faire demi-tour et revenir sur nos pas. Mais notre GPS indique l’existence d’un track. Bastien part en reconnaissance…



C’est parti !

Pour la plus belle frayeur de notre voyage…

Bastien perd le contrôle de Baloo dans la descente finale.
Nous glissons irrémédiablement dans le ravin caché par la végétation…



Nous n’en menons pas large et ne pouvons compter que sur nous-mêmes.

Ce qui n’empêche pas Aurélie de prendre la caméra ; pour conjurer la peur…



Hélas, c’est de pire en pire !




Nos filles entreprennent avec ardeur de construire une cabane « pour de vrai » : afin que nous y passions la nuit si Baloo se renversait…

Les amours !

Elles sont presque déçues que nous nous en sortions finalement !

Des anges veillent sur nous !

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