Janvier 2015 – Laos du Nord – Luang Prabang  




Retour à la civilisation à Luang Prabang où nous avions prévu de passer trois jours et où nous restons une semaine !

Il faut dire que les boulangeries, héritages de la colonisation française, ont pignon sur rue…









L’argument porte après 3 mois de soupes de nouilles et de riz frit !

Il faut dire aussi que nous avons déniché une charmante guesthouse qui nous accueille avec Baloo au fond d’une tranquille impasse : nous avons une grande chambre, une douche chaude et une immense terrasse surplombant la Nam Khan !








Le grand luxe, à 7 euros la nuit, pour les voyageurs au long cours que nous sommes...





Idéal pour rattraper l’école en retard, à l’abri des curieux, avant de partir à la découverte de cette ancienne ville royale, classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité…

… pour son emplacement sacré au confluent de la Nam Khan et du Mékong

… le charme intemporel de ses venelles jalonnées de maisons coloniales à persiennes et d’édifices historiques magnifiquement restaurés.

… son rythme nonchalant que l’animation touristique n’a pas (encore) dénaturée

Heureuses flâneries au fil de l’eau et des marchés colorés…

Nous sommes à des années-lumière du Laos rural que nous venons de traverser : hôtels de charme, spas, galeries d’art, restaurants gastronomiques, cours de cuisine et boutiques d’artisanat font de Luang Prabang « la plus belle destination d’Asie du Sud-Est » selon notre guide !







Par chance, nous n’avons pas assez de place dans Baloo pour céder à toutes les tentations !




Et elles sont grandes au centre d’artisanat OckPopTok où nous découvrons des tissus en soie d’une grande finesse, réalisés selon le savoir-faire ancestral des ethnies laotiennes!

Du vers à soie à la boutique, nous observons les différentes étapes: colorations naturelles et métiers traditionnels, c’est du beau travail !









Explications de Bastien à son public préféré ! Pfff…

Les tisserandes entrelacent et nouent les rangs de fils afin de réaliser de mémoire des motifs géométriques complexes: quelle dextérité !



Nous découvrons aussi l’art du batik, art de patience et de minutie qui consiste à dessiner des motifs sur un tissu, à appliquer de la cire chaude sur les parties à protéger puis à tremper le tissu dans plusieurs bains successifs de couleurs.

Avant d’ôter la cire et de découvrir le résultat final !




Observer ce travail en direct est passionnant et nous ne voyons pas l’heure passer !

Nous serions bien tentés par les stages proposés (filage, teinture, tissage, batik, tressage de paniers en bambou) mais il nous reste tant à voir...

Car nous avons gardé le meilleur pour la fin…

Après la déambulation, place à la contemplation.

A nous les temples de la péninsule tropicale !

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