Mai 2014 - Swaziland - Manzini - Children's House







Nous assistons à une incroyable messe de l'Ascension en iSiswati : les chants sont de toute beauté. Des femmes en costumes traditionnels enchaînent les processions en dansant. Conséquence : la messe dure deux heures !








A la sortie de la messe, nous prenons cette photo.

A qui appartiennent donc ces talons ?









A une religieuse que nos filles trouvent so pretty !

L'évêque nous fait rencontrer des Pères Salésiens qui oeuvrent pour l'éducation des enfants et des jeunes, selon la spiritualité de Don Bosco : ils tiennent une école et des maisons d'enfants orphelins à Manzini






Nos filles trouvent le temps long pendant que nous discutons avec le Father Lery Mac Donald un père irlandais, à l'accent à couper au couteau, à qui nous proposons un coup de main








Jamais à court d'idées, elles se coiffent de fleurs et s'amusent à se photographier avec le retardateur. C'est l'attraction du jour pour les jeunes en récré !





Le Father nous propose de participer au projet d'une ferme-village dans laquelle vivent 21 enfants qui apprennent l'agriculture. Ils acquièrent ici une formation et fournissent fruits et légumes pour nourrir les enfants orphelins des maisons salésiennes








Nous faisons le tour de la ferme avec Matsuni

Celui-ci est très fier de son organic garden, un potager bio. Ici les enfants apprennent l'agriculture conventionnelle - afin de pouvoir être employés plus tard dans des exploitations classiques, majoritaires dans le pays - mais aussi l'agriculture biologique. Choux-fleurs, épinards, haricots, salades, courgettes... poussent aussi bien dans les deux potagers. Mais ceux issus de l'agriculture conventionnelle sont plus gros, plus beaux

Papayes et piments poussent dans le jardin que les enfants cultivent en fin d'après-midi après l'école








Nous visitons ensuite la maison avec celle que tous ici appellent Mother (la plupart des enfants, âgés de 7 ans à 18 ans, sont orphelins)

Nous sommes frappés par la simplicité des lieux








Affiché sur le mur d'une chambre, cet emploi du temps accorde une large place à l'agriculture et la home economy

Il y aurait tant à faire pour améliorer les lieux et le quotidien des enfants. Nous choisissons de repeindre la study room dont le sol en béton doit être carrelée prochainement afin de permettre aux enfants de faire leurs devoirs dans de bonnes conditions. Priorité à l'éducation !



Les murs en ciment irrégulier ne se prêtant pas bien au ponçage, nos filles poussent un immense soupir de soulagement et se mettent au travail avec entrain.

Mention spéciale à Bertille qui barbouille avec beaucoup de joie son carré de mur grâce à son petit rouleau !

Quand elle n'essaye pas de repeindre le short de son papa... Qui heureusement assure les finitions !

Nos grandes ont maintenant la technique. Elles projettent de repeindre leurs chambres elles-mêmes à notre retour !








Petite pause pour le goûter






Et jeux pour les plus jeunes pendant que nous rangeons le chantier







Nous rentrons au soleil couchant, la musique plein tube dans notre nouvel autoradio, emplis d'une immense gratitude : ce sentiment qui nous épargne la révolte en nous donnant l'énergie d'agir - un peu - pour ceux qui n'ont pas notre chance...








Au dîner, la merveilleuse cuisine de Cindy refait nos forces. Nous avons même droit à une roborative tartiflette !

Grâce aux savoureux fromages français mis en rayon par notre bonne étoile au supermarché du coin : reblochon, camembert, Epoisse, Morbier... bradés à moitié prix car proches de la date de péremption. Juste parfaits. Et tellement improbables ici au Swaziland !






Tout y est : le pain, le vin, le fromage ! L'odeur aussi que nous avions - presque - oubliée depuis 9 mois...

Après avoir fait main basse sur le rayon du magasin, nous avisons le responsable qui nous dévoile un carton d'invendus : nous l'achetons et organisons une petite dégustation dans la maison de l'évêque ! Pas sûr que les swazi partagent notre enthousiasme...

Pour nous, le bonheur est absolu : cela nous change des tranches de potiron bouillies dans du lait sucré ou des flans à la gélatine fluo!

Petite visite de Baloo pour l'évêque et ses invités

Et difficiles adieux...






A nos anges gardiens de la maison épiscopale







Et à notre hôte Mgr Jose Luis Ponce de Léon dont la maison va retrouver la quiétude qui lui sied tandis que nos coeurs emportent plus loin la conviction que la bonté peut transformer le monde

Page Précédente         Carnet de route         Page suivante