Septembre 2014 - Namibie - Cape Crosss et Swakopmund




Cape Cross doit son nom à une croix de pierre érigée en 1846 par le premier européen à avoir foulé le sol de la Namibie, le navigateur portugais Diego Cao.

Mais le lieu est surtout réputé pour son immense colonie d’otaries à fourrure…






Entre 100 000 et 200 000 spécimens se prélassent sur les rochers ou pêchent dans les vagues glacées!









Une jetée en bois est aménagée en hauteur afin de les observer de près!






Nous ne nous lassons pas du spectacle malgré l’odeur franchement nauséabonde !

Petit reportage sur ce curieux mammifère marin, à la fois paresseux et agressif, pataud sur terre et agile en mer, dont le cri alterne bêlements de chèvre, miaulements de chat et aboiements gutturaux !

les otaries mécontentes...






Certaines ont d’ailleurs vraiment des têtes de killer ! Zélie est terrorisée…

Mais leur activité favorite reste de se sécher au soleil en prenant la pose




Leurs pattes palmées qui leur servent de gouvernail sous l’eau ne sont pas bien pratiques pour marcher sur terre !

Les malheureuses sont donc souvent victimes des hyènes et chacals qui arpentent la côte désertique en quête de nourriture

Quelle visite amusante !

En reprenant la route, nous comprenons pourquoi la côte namibienne est appelée Skeleton Coast, « la côte des squelettes »

Ses rivages aux récifs trompeurs, parmi les plus hostiles au monde, ont assisté au naufrage de nombreux navires dont les épaves rouillées ponctuent la plage. Avis aux chasseurs de trésors !

Quel choc en arrivant à Swakopmund, petite station balnéaire en pleine expansion. On se croirait en Bavière ! Les palmiers en plus…
Mais où est donc l’Afrique ?





L’adaptation étant le maître mot du voyage, à nous vin chaud, saucisse de Francfort et pain noir !

Aux filles, pâtisseries allemandes à la crème et glaces ! C’est l’euphorie après ces derniers jours de disette…






Après Bertille en Bolivie, c’est au tour de Faustine d’être « ratée » par la coiffeuse qui ne connaît pas le « carré », simple, tout droit, facile à laver, facile à coiffer !

Devant l’ampleur du désastre, nous renonçons à tous y passer !







Nous visitons le petit aquarium de la ville qui contient de nombreuses espèces locales de poissons




Nous assistons au nourrissage des requins : impressionnant bien sûr!

Mais le plus drôle reste encore de caresser les raies gluantes et d’observer le ballet des poissons depuis le tunnel traversant le grand bassin!






Nous profitons de la promenade aménagée le long de la jetée jusqu’au phare. Malgré un crachin bien breton…

Heureusement, le soleil n’est jamais loin et nous profitons de la fraîcheur vivifiante de l’air marin ! Car nous allons bientôt mettre le cap plein est vers le désert du Namib et ses dunes de sable brûlant…

Pour de nouvelles aventures !

Page Précédente         Carnet de route         Page suivante