Février 2015 – Cambodge - Preah Vihear  



Afin d’éviter la corruption de l’unique poste frontière terrestre entre le Laos et le Cambodge, nous décidons de faire un crochet par la Thaïlande.

Quelle bonne idée : à peine passée la frontière à Chong Mek, nous découvrons un magnifique endroit désert au bord du lac Sirinthon !

Le bivouac est parfait ! Voilà un beau retour en Thaïlande !





Nous y passons trois jours très tranquilles.

En attendant la lessive des petites culottes…

Afin d’éviter l’overdose de temples avant Angkor, nous ciblons deux visites dans cette région frontalière entre Thaïlande et Cambodge : le temple au million de bouteilles, d’abord. C’est la curiosité locale côté thaïlandais !

Né en 1984 du songe d’un moine qui avait rêvé d’un temple de verre, il est entièrement recouvert de bouteilles !

De l’art brut, original et écolo !

Les mosaïques sont réalisées avec des capsules d’aluminium peintes!

Et le Preah Vihear, perché au sommet d’une falaise dominant la chaîne montagneuse des Dangkrek, côté cambodgien



Ce temple du IXème siècle, classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco, est le joyau de l’architecture khmère préangkorienne.

Il se trouve sur la route reliant le Vat Phu que nous avons visité au Laos et Angkor où nous allons !

Les sculptures des bas-reliefs y sont d’une grande finesse






Mais nous manquons d’y renoncer car l’ascension par 40°C est rude et Bastien est pris d’un violent lumbago.

Heureusement, après un bon pique-nique et une sieste à l’ombre, c’est reparti !

Les ruines, composées de plusieurs sanctuaires reliés entre eux par des voies pavées et des escaliers, épousent l’environnement naturel de manière spectaculaire !

C’est bien sûr un formidable terrain de jeux !




Nous faisons halte à Anlong Veng qui fut l’ultime refuge du dernier carré de Khmers Rouges en armes.

Nous passons notre tour pour la visite de la tombe de Pol Pot et atterrissons dans un restaurant de rue où nous testons notre premier plat traditionnel cambodgien!



Il n’y a pas à dire, le Bobor ça tient au corps !

Ce roboratif porridge de riz agrémenté de poulet et servi avec du citron vert, du gingembre frais, des germes de soja crus et de la purée de piments frits, tient lieu de petit-déjeuner aux cambodgiens !






On connaissait les coiffeurs de rue…





…mais pas encore le cinéma de rue : des chaises en plastiques alignées sous une bâche devant quatre vieilles télé jouent chacune leur film! Il y a affluence et chacun paie son ticket

Nous sommes dans une région truffée de mines anti-personnelles et avons du mal à trouver un bivouac. Aussi demandons-nous l’hospitalité pour la nuit… à la police. Qui nous accueille avec le sourire !


Le pari était risqué vu le niveau de corruption des autorités dans le pays…

Mais les policiers sont trop heureux d’être aux premières loges pour observer le spectacle de ces drôles de barang ! >

Nous sommes frappés par leur pauvreté : ici pas de cuisine mais un feu de bois au sol, pas de douche, un trou en guise de toilettes, une eau saumâtre et 75 dollars de salaire mensuel…

Pas possible d’oublier que nous sommes dans un régime communiste où la propagande fait le jeu d’un pouvoir dictatorial musclé…

La route en direction de Siem Reap nous offre un spectacle permanent et insolite!





Vendeuse de boissons fraîches… et station-service de fortune: de l’essence en bouteilles !

Sortie d’école.

Maisons en bois peint sur pilotis

Enfin Siem Reap !

A nous les fameux temples d’Angkor !

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