Février 2015 – Laos - de Luang Prabang à Vientiane  




Le Laos est un pays tout en longueur ; nous enfilons donc les kilomètres en direction du sud, affichant une honorable moyenne de 60km/h sur des routes correctes et enfin droites!
Nous sommes accueillis pour la nuit dans une paroisse chrétienne non loin de Savannakhet…



… par une formidable religieuse laotienne qui s’occupe de jeunes filles orphelines.
Elle nous offre l’hospitalité, de l’eau, des fruits, du pain, des biscuits, des soupes de nouilles, une salle de bain et une pièce au calme, devançant chacun de nos besoins. Nous sommes confondus par tant de gentillesse ! Un bel exemple de charité discrète et active





C’est dimanche et les vieilles femmes, qui viennent de loin, sont en avance pour la messe matinale

Dans l’église, les hommes s’assoient à droite et les femmes à gauche. Par terre sur une natte. On nous installe à droite afin que nous soyons moins serrés !





Khop Chai laï laï! Thank you sister for your incredible welcoming!

Nous ne résistons pas longtemps à l’appel de la piste et décidons de rejoindre le plateau des Bolovens par des chemins de traverse

Evidemment, nous nous égarons… Et faisons l’attraction de ce village perdu à des heures de piste et de poussière!






Nous voulions de l’authenticité… Le Laos nous l’offre généreusement !

Mais nous sommes effarés par le niveau de déforestation du pays : partout la forêt brûle !

Au marché





Les laotiens mangent vraiment de tout ! Après les rats de rizière, voici les écureuils…





… et les larves !
Bon on est sympa, on s’arrête là : on vous épargne la peau de buffle grillée (avec les poils) et les fœtus de canard à croquer dans l’œuf (avec les plumes)…

Nous atteignons enfin le plateau des Bolovens, réputé pour la fraîcheur de son climat, ses nombreuses cascades et les différentes ethnies qui y vivent de manière encore traditionnelle





Nous nous jetons à l’eau à Tad Lo !





Pour un bon décrassage dans la rivière après la poussière de ces derniers jours.
C’est beaucoup plus amusant que le bain !







Soudain…






Sauve qui peut !

Pour les éléphants aussi c’est l’heure du bain. Hum, hum…

On se disait aussi que l’eau était bien marron !

Bivouac dans ce minuscule village rue, repaire de routards en quête de treks et d’authenticité !

Et jeux avec les enfants curieux de notre drôle d’équipage !

Le plateau des Bolovens est aussi connu pour ses cultures de café, parmi les plus chers au monde ! Nous découvrons la culture exigeante des caféiers dans la plantation de M. Vieng

Grains de café sur un caféier puis en train de sécher

Et dégustation d’un délicieux arabica, fraîchement moulu. Quel bonheur après des mois de Nescafé !






Nous apprenons que la fleur de café séchée fait un excellent tabac !

Nous découvrons aussi la facilité déconcertante de la culture du tapioca, destinée à nourrir les animaux. Très rentable, cette culture tend à supplanter celle du café car il suffit de prendre une branche et de la planter dans le sol pour qu’elle prenne racine et produise des tubercules en moins de deux ans ! Plants et tubercules

Séchage du tapioca devant les maisons et sur les bords de route avant qu’un camion ne vienne les récupérer en rémunérant les villageois au poids

Mais le clou de la visite reste pour nous la découverte qu’on peut manger des fourmis rouges ! C’est la gourmandise des enfants laotiens… Pour cela, il faut d’abord repérer un nid, le faire tomber puis écraser les fourmis entre les feuilles : toute une affaire !

La suite c’est ici ! On a mangé des fourmis rouges !

Tissage dans un village de l’ethnie Katu dont les habitants ont pour habitude de sculpter des cercueils en bois de leur vivant et de les entreposer sous leur maison : la mort fait partie de la vie





Au détour d’une piste, dans un village, nous tombons sur un combat de coqs, le loisir dominical préféré des laotiens !
Avant le combat…






Les paris sont ouverts !

Brigitte Bardot peut être tranquille : il n’y a pas de mise à mort et les ergots des coqs sont recouverts d’adhésif pour éviter les blessures graves !






C’est parti !






Nous ne sommes pas sûrs d’avoir compris toutes lès règles : ils doivent se battre, non ?

Chacun retient son souffle et nous faisons de même : c’est assez surréaliste !








L’heureux vainqueur !





Notre plus mauvaise piste laotienne : une piste de latérite pleine de trous et de poussière rouge !

En chemin...

Au bout du chemin : la récompense !




Et une belle frayeur pour Rose qui s’est fait mal au poignet en glissant sur un rocher !

Petite passage à la clinique « internationale » de Paksè : rien de cassé heureusement !

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