Février 2015 – Laos du sud - Champasak  

Pour rejoindre Champasak, il faut prendre le bac…

... et faire confiance





Naviguer sur le Mékong est un art !

Maison flottante






Arrivés sur l’autre rive, nous pilons à la vue de ce panneau !





Grâce à Yves, le français qui a monté cette troupe itinérante de théâtre d’ombres, voilà un superbe bivouac : au bord du Mékong et au pied du théâtre !






C’est donc en pyjama que nos filles prennent leur billet pour le spectacle du soir : la diffusion du film Chang qui retrace la vie de villageois laotiens dans la jungle il y a un siècle




Sur scène, les artistes accompagnent ce film muet en noir et blanc de leurs instruments traditionnels. C’est très beau !

Nos filles sont impressionnées par les images de chasse au tigre, tandis que nous constatons, étonnés, que le mode de vie laotien n’a que très peu évolué: les maisons, les paniers et les objets du quotidien sont les mêmes aujourd’hui!






Le lendemain, nous assistons à une représentation de théâtre d’ombres donnée pour les habitants de la grande île de Don Khone qui se trouve juste en face




C’est une grande fête pour les villageois, réunis dans l’enceinte du temple le plus sacré de l’île !

L’ambiance est détendue pour les musiciens qui jouent chez eux






Improbable mais vrai : c’est ici que nous faisons connaissance avec une sympathique famille bretonne voyageant avec trois filles !




Le temps que le spectacle en plein air démarre (c’est looong, nous sommes au Laos !), nos filles vont voir ce qui se passe derrière le rideau.

Elles ne sont pas seules !

Enfin, les artistes donnent vie aux marionnettes en cuir

Malgré l’introduction d’Yves en français, nous ne comprenons pas toute l’histoire, rythmée par les applaudissements et les éclats de rire du public. Mais une chose est sûre : c’est un franc succès !

Merci l’artiste de nous avoir permis de partager ce moment si poétique: nous rêvons comme toi de voir l’art laotien du théâtre d’ombres sur le devant de la scène à Paris !



Après cette belle rencontre, nous nous attaquons au site phare de la région : le Vat Phu, un temple antique bâti au VIe siècle en l’honneur de la divinité hindoue Shiva.

Remanié à l’époque de la civilisation khmer préangkorienne, c’est aujourd’hui un sanctuaire bouddhiste ; une bonne introduction pour nous aux temples d’Angkor !

Ce sanctuaire ne s’appelle pas le « temple de la montagne » pour rien : ça grimpe sec et il fait très chaud, malgré l’ombre des frangipaniers. En arrière plan, le « Mont Pénis », la montagne sacrée !

Les pavillons en ruine, les escaliers biscornus, et les grands arbres en fleurs sur fond de falaise escarpée forment un magnifique ensemble

En direction du sud et des 4000 îles, nous faisons un crochet par Kiet Ngong, un village traditionnel Lao Loum, situé en lisière de marais, où les habitants entretiennent des relations séculaires avec les éléphants. C’est parti pour une balade dans de splendides paysages de rizières, de forêts et de marécages qui nous rappellent l’Afrique !

Mais une fois dans la forêt, impossible de continuer : des arbres sont tombés en travers du chemin et la végétation a repris ses droits. Personne n’a dû passer ici depuis longtemps…

Les éléphants n’étant pas très doués pour le saut d’obstacles, nous avons le droit à une authentique leçon de débardage. Pousser un tronc, débroussailler, reculer : l’éléphant obéit! Où nous admirons la relation qui unit l’éléphant à son cornac…

Voici quelques images qui bougent pour vous donner une idée !











Faustine et Rose prennent la place du cornac sur la tête de l’éléphant pour le chemin du retour !

Quelle belle aventure !

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