Janvier 2014 - Argentine - San Antonio de los Cobres

Nous entrons en Argentine sans difficulté
Nous sommes maintenant bien rôdés aux passages de frontière. La marche à suivre ?



- Faire tamponner son passeport dans un premier bureau pour la sortie du pays que l'on quitte (le plus facile !)

- Faire tamponner son passeport dans un deuxième bureau (donc refaire la queue) pour l'entrée dans le pays où l'on arrive (le plus fastidieux car nous devons remplir 6 fiches de renseignements : nom, prénom, n° du passeport, date de naissance, motif du voyage, durée du séjour, adresse...)

- Se présenter dans un troisième bureau pour l'importation temporaire de notre véhicule dans le pays (en doublant tous les camionneurs qui sont en transit, c'est long !)

- Se soumettre à la fouille de notre véhicule par la douane - jamais complète par chance : un coup d'oeil dans l'habitacle, un dans le coffre de toit et un à l'intérieur de la cellule. Grand sourire : « super votre voyage ! ». Nous avons de la chance...

Le tout en moins de 2 heures. Pas mal, non ?
Viva Argentina !






Nous quittons rapidement l'asphalte de la route principale afin de rejoindre San Antonio de los Cobres, étape réputée du Dakar et point de départ du Tren a las Nubes.

La piste est déserte et les filles en profitent pour prendre le volant !




Jusqu'à ce que nous manquions de nous enliser dans un salar boueux....

Après quelques glissades, nous comprenons le principe de la conduite sur un tel terrain : rester dans les ornières, appuyer sur le champignon et ne pas donner d'à-coup de volant ! Les filles ont encore quelques cours de conduite à prendre...

Nous traversons l'Altiplano - argentin, cette fois - son ciel d'azur et son air pur.

Nos filles ne se lassent pas de courir après les lamas, vigognes et nandous - l'autruche locale plus petite que sa cousine d'Afrique !


Après quelques nuits de bivouac dans ces grands espaces que nous chérissons, nos réserves s'amenuisent... Nous devons rallier rapidement un village afin de retirer des pesos argentins et de nous ravitailler. La piste zigzague sur les crêtes des montagnes, nos filles ont mal au coeur : Aurélie diffuse ses précieuses huiles essentielles, quel plaisir !

Les huiles essentielles figurent sur notre liste des indispensables de voyage au même titre que les bottes de pluie, la liseuse e-book et le thermos grand format ! Qui l'aurait crû ?





San Antonio de los Cobres est un village minier d'altitude un peu sinistre. Mais pour nous, c'est Byzance : enfin de la dulce de leche pour nos tartines, de la sauce tomate pour les pâtes et des biscuits pour le goûter !


Nous empruntons la Ruta 51. Elle suit la ligne du fantastique « Train vers les Nuages » qui traverse, entre 3000 et 4200 mètres d'altitude, 21 tunnels, 29 ponts et 13 viaducs - dont celui de la Polvorilla long de 2,5 km et haut de 65 m ! En 7 heures de trajet. Pour amateurs de sensations fortes uniquement!

Pour nous la route, récemment asphaltée, est bien plus tranquille. Même s'il nous est recommandé d'éviter de rouler de nuit ainsi que les jours de pluie.




Nous ne regrettons vraiment pas d'avoir choisi cet itinéraire - pourtant plus long pour nous rendre à Salta. Quelle variété de paysages !

Après un vaste et désert plateau d'altitude...

Nous voilà dans une large vallée cernée de cactus candélabres

Anes et chevaux semi-sauvages remplacent lamas et vigognes !









Soudain, la végétation se raréfie ; seuls les cactus subsistent






Nous nous arrêtons dans une échoppe d'artisanat local afin d'admirer les objets de décoration en bois de cactus. Coupelles, lampes, pots à crayons : Aurélie achèterait bien le magasin !





A côté, une chapelle, horriblement kitsch, dédiée à Sainte Rose de Lima - devant laquelle Rose ne peut résister de se faire photographier !

Nous entrons ensuite dans l'aride Quebrada del Toro, merveilleusement ciselée et colorée...

Avant de renouer avec la végétation !




Nous quittons la ligne de chemin de fer sous un orage diluvien. Au milieu d'une exubérante végétation tropicale. Nous étouffons de chaleur, l'air est moite...

C'est le moment que nous choisissons pour expliquer à nos filles la chance que nous avons de vivre dans un pays au climat tempéré !

Notre entrée dans Salta la linda sur la route inondée!

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