Juillet 2014 - Zimbabwe - Victoria Falls






Nous enfilons 500 km pour rejoindre Vic Falls.

La route est bonne. Faustine et Rose enchaînent les exercices de mathématiques afin de terminer l'année scolaire !

La prudence est de mise sur la route car les parcs animaliers ne sont pas clôturés






La statue de Livingstone, qui découvrit les chutes en 1855 et leur donna le nom de sa reine - Victoria, reine d'Angleterre - trône à l'entrée du parc national

Nous démarrons notre visite en amont des chutes par une petite vidéo !








Bastien scrute le Zambèze avant qu'il ne s'élance dans un fracas du tonnerre du haut de l'étroite faille séparant Zimbabwe et Zambie.






De face, cela donne ça ! Miracle de puissance et de beauté...







... étrangement nommé « chute du diable » !






Probablement en raison de son vacarme d'outre-tombe résonnant dans la faille tel le rugissement de quelque créature infernale...

A écouter ici !






C'est là que le débit est le plus puissant : nous offrons nos corps - heureusement protégés par d'étanches capes de pluie - aux embruns vivifiants!

La visibilité est excellente car nous sommes en saison sèche. Le ciel est néanmoins voilé de blanc en raison du nuage de gouttelettes qui s'élève plusieurs centaines de mètres au dessus des chutes


Des petits chemins de promenade - de contemplation, devrait-on dire - ont été aménagés le long du gouffre et offrent des panoramas spectaculaires sur les trombes d'eau depuis des promontoires bordés de buissons épineux

La végétation tropicale, en permanence arrosée par l'eau en suspension, participe au spectacle: les mousses forment un tapis glissant sur les roches nues, les lianes dégoulinent en cascades, les fougères s'épanouissent en bouquet tandis que les palmiers, ébéniers et figuiers s'élancent à l'assaut des falaises

Divisées en cinq cascades, les cataractes zimbabwéennes - Mosi-oa-tunya de leur appellation originelle, c'est-à-dire « la fumée qui tonne » - étendent leur rideau de cascades sur plus d'1.7 km. Elles s'élancent de 90 à 110 m de haut au fond de la gorge. Ce sont les plus hautes chutes du monde et certainement les plus fascinantes


La faille très étroite - vue de profil à gauche - permet en effet de faire face aux chutes du haut de la falaise opposée à quelques dizaines de mètres seulement du rideau d'eau !






Spectacle magistral que nous tentons d'immortaliser par une photo de nos filles devant Main Falls...







Hélas, une petite caboche refuse les photos de toute la force de ses deux ans !






Avant de se raviser et d'accepter à condition d'être dans les bras de sa maman. Ouf !






Aurélie s'approche du Danger Point d'où il est possible d'observer le bouillonnement des eaux dans le fond de la gorge, en se penchant au dessus de l'abîme sans aucune protection ! Magnifique et saisissant...





Elle ferait bien durer le plaisir mais la pensée des quatre petites frimousses qui l'attendent anxieusement de l'autre côté du sentier la ramène à la raison !

D'autant qu'un rabat-joie sud-africain vient de nous raconter la mort d'un enfant emporté par les intrépides la semaine dernière du côté zambien...

Nous rentrons étourdis par la puissance de cette merveille de la nature, miracle incessant et grandiose...



Non sans nous être amusés de l'attraction du célèbre pont métallique marquant la frontière entre le Zimbabwe et la Zambie... A réserver aux têtes brûlées !








Nous nous remettons de nos émotions de la matinée au restaurant du site







Les crevettes du Mozambique sont délicieuses !








Mais les filles disparaissent mystérieusement en cuisine...

Et voilà le résultat !
Un modeste quatre-quarts apporté dans du cellophane devient un merveilleux gâteau d'anniversaire...







Il y a même des cadeaux : de l'huile essentielle de baobab, ça alors !









Et des produits de beauté : quel luxe !






Il va falloir faire de la place dans Baloo pour qu'Aurélie rayonne...

Quelle journée mémorable !

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