Octobre 2013 - Bolivie - Les vallées




Nous empruntons la route des vallées en direction de Cochabamba. La route traverse des cols à plus de 3000 mètres d'altitude puis plonge dans des vallées fertiles.

Comme beaucoup de routes en Bolivie, la piste qui y mène est en travaux !






D'en haut, la vue est superbe !



Tout à coup, Faustine s'exclame : « C'est ma maîtresse qui serait contente » !

Devant notre air interrogatif, elle précise : « on voit bien la montagne, ses versants, les cultures dans la vallée, le village au fond, le fleuve qui serpente » !

Nous nous arrêtons afin d'observer attentivement le paysage et nous voilà partis pour un cours de géographie, grandeur nature !






Ici, les parcelles sont petites et les cultures variées








Mais nous avons l'impression d'être revenus au Moyen-Age en voyant ces boeufs labourer le champ. Quel travail !

Nous tombons sous le charme des maisons construites en adobe, un mélange de terre et de paille séchées. Elles sont très simples. Un four rond sert à la cuisson des aliments








Intrigués, nous nous arrêtons sur le bord de la route pour observer l'une d'elle en construction.

Les briques sont solides et lourdes !

Malheureusement, elles s'effritent et ne résistent pas bien, aux effets conjugués du soleil et de la pluie...

Les paysages que nous traversons sont incroyables ! Ici « le jardin de cactus de la Bolivie » : une étonnante vallée constellée d'immenses cactus cierges. Magnifique !









C'est le printemps : il y a des fleurs partout !







Mais gare aux piquants !

Bastien et Bertille en font la cruelle expérience : une épine s'enfonce dans leur chair, jusqu'au sang, à travers la semelle de leurs Converse... C'est douloureux !

Nous perdons également un pneu de Baloo : crevaison lente, à cause d'un piquant ! Aïe, aïe, aïe !







Après les cactus, la Sibérie ! Une montagne glaciale, humide et sombre, recouverte de brouillard, où nous avons la mauvaise idée de pique-niquer...

Les arbres torturés sont recouverts d'une épaisse mousse noire, des racines aux feuilles. A croire qu'ils ne voient jamais le soleil. Lugubre à souhait !







Les gens d'ici ont des conditions de vie rude. Ils en sont marqués et nous regardent souvent passer avec un visage fermé, distant ou fatigué. Mais il suffit généralement d'une parole pour que leur réserve tombe !

Aussi demandons-nous souvent notre route juste pour le plaisir (partagé !) d'échanger quelques mots.








Merci Daniel pour ton franc sourire !

Nous découvrons Totora, un joli village colonial, inconnu des circuits touristiques, dont nous arpentons les rues pavées avec plaisir !


Nous aimons ces petites maisons colorées aux antiques toits de tuile



Un tremblement de terre important a endommagé le village en 1998 mais il a été entièrement restauré.








Aujourd'hui, la vie s'écoule paisiblement sur la place du village endormie







Nous admirons les portes anciennes et grilles en fer forgé...







...pendant que nos filles jouent à cache-cache avec Zélie !



Au bivouac du soir, un peu à l'écart du village, un paysan quechua nous rend visite. Il ne parle pas un mot d'espagnol et nous avons du mal à nous comprendre ! Il semble un peu méfiant... et appelle la police !

Une fois les vérifications d'usage effectuées, les policiers sont ravis de visiter Baloo et de nous donner des infos sur leur pays. Ils sont très sympathiques et nous abandonnons définitivement ici l'idée d'une police véreuse et corrompue?






Nous finissons la soirée autour d'un grand feu, à la délicieuse senteur d'eucalyptus. Nous goûtons la chance extraordinaire que nous avons d'être là, à 3300 mètres d'altitude, en famille, au c?ur de la Bolivie !

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