Octobre 2013 - Bolivie - Santa Cruz de la Sierra


Nous appréhendons un peu les 600 km de route qui conduisent de Corùmba, la frontière, à Santa Cruz de la Sierra, capitale économique et 1ère ville de Bolivie. De nombreux voyageurs y ont en effet été ennuyés par des policiers corrompus…

Rien de tel heureusement pour nous ! Les policiers qui nous arrêtent à deux reprises sont souriants et tellement intéressés par notre véhicule qu’ils en oublient de nous demander nos papiers ! Bienvenue en Bolivie !

La chaleur torride et les moustiques hargneux des plaines de l’est bolivien nous font désirer les sommets andins !

Nous renonçons donc à la boucle des missions jésuites en terre amazonienne (1000 km de piste quand même !) et fonçons sur le long ruban d’asphalte qui conduit directement à Santa Cruz où nous souhaitons consulter un médecin pour notre fiévreuse petite Zélie…

Au bivouac, Bertille est toujours partante pour la vaisselle !





Avec ses 2 millions d’habitants répartis en 8 anneaux concentriques autour du centre-ville, Santa Cruz de la Sierra est embouteillée. Ici, on se fraie un passage au klaxon et les feux rouges sont décoratifs !

Une fois rassurés quant à l’état de santé de Zélie (qui a réussi à attraper une angine sous les tropiques!), nous partons à la découverte du primer anillo de la ville dont le cœur est la cathédrale, fièrement dressée au milieu des hôtels, bijouteries, banques et boutiques de mode du chic centre-ville.

Heureux de renouer avec la civilisation, nous passons tous chez le coiffeur, nous offrant la coupe de cheveux la moins chère de notre vie (15 euros pour toute la famille) ! Nous en profitons pour faire quelques emplettes et déguster une pizza dont nos filles avaient envie depuis longtemps mais Bertille, qui pique du nez, n’en verra pas la couleur !

Elle se rattraperait bien sur ces appétissants gâteaux ! Hélas, nous sommes atteints des premiers maux de ventre de notre voyage… Aussi préférons-nous y renoncer !

Locomotive du pays, la ville attire vers l’Oriente bolivien les populations rurales des montagnes de l’Ouest. Ici, les plus pauvres portent le costume traditionnel tandis que les nouveaux riches affichent grosses voitures et look à l’occidental.







Cette dame âgée repart avec quelques piécettes récoltées dans son chapeau à la sortie de la messe







Les familles qui prennent du bon temps sur la place se voient proposer …







Du café par de bien élégants vendeurs de rue!







Des jus de fruits frais, chips, cacahuètes et bonbons







Des chaussures parfaitement cirées !

Nous nous éloignons un peu et tombons sur un petit marché de quartier. Ici les gens sont à table de bon matin, comme les machônneurs lyonnais!

Les étals de viande et de poissons, au dessus desquels les femmes agitent en permanence des tissus afin de chasser les mouches, ne nous inspirent guère !


Nous admirons en revanche les articles de sellerie : selles, peaux de moutons et tapis colorés. Ici on trouve tout mais il faut chercher: certains magasins sont de vrais cavernes d’Ali-Baba !

Nous repartons heureux de ces 3 jours : nous avons profité d’un hôtel avec piscine (les vacances !) et avons trouvé ce que nous cherchions : une pelle, une lampe à pétrole, internet sur notre clé 3G, de bonnes lunettes de soleil pour Faustine, des pantalons légers pour tous !

Nous avons surtout découvert Santa Cruz de la Sierra et cette découverte a balayé l’image d’Epinal que nous avions de la Bolivie, nous faisant appréhender d’emblée ses richesses et ses contradictions...

A nous maintenant les grands espaces !

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