Novembre 2014 – Malaisie – Penang   




Arrivés sur l’île de Penang, reliée au Nord de la péninsule malaisienne par un immense pont, nous filons au consulat de Thaïlande afin de déposer une demande de visa de 2 mois.

C’est long car nous devons remplir deux pages de formulaire par personne !






Pendant ce temps, nos matelas en mousse qui ont pris l’eau sèchent sur le toit de Baloo : autant dire que nous dénotons dans le quartier chic des ambassades aux voitures rutilantes!




Nous devons attendre trois jours avant de récupérer nos visas et décidons de quitter les rues embouteillées de George Town…

Non sans être passés avant par la case Laundry afin de nous délester de 10 kg de linge sale! Savoureux restaurants de rue et laveries bon marché nous facilitent la vie en Asie…

Façonnée par des décennies de colonialisme, de commerce et de tourisme, la « Perle de l’Orient », comme on surnomme l’île de Penang, est très urbanisée et nous tournons longtemps avant de trouver une petite plage tranquille à sa pointe sud


Nous observons les allées et venues des pêcheurs au gré des marées

Nous nous amusons des nouvelles créatures que nous découvrons jusqu’à ce que varan tombe de l’arbre sous lequel nous bivouaquons. Directement dans le col de Bastien !

Nous recevons de nombreuses visites - avec la complicité du chauffeur du bus local qui nous a ajoutés à la liste des destinations touristiques de l’île ! Les malaisiens sont très ouverts et curieux, ils n’hésitent pas à engager la conversation et à nous questionner sur notre voyage. Nous en profitons pour les faire parler d’eux. Sympathiques échanges qui nous donnent de mieux comprendre ce pays étonnant.




Evidemment, la visite que nos filles préfèrent est celle du marchand de glaces ambulant sur sa moto !









N’est-ce pas Zélie ?

Nos visas en poche, nous garons Baloo et partons à l’assaut du labyrinthe de rues anarchiques et de ruelles étroites de George Town, cité inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en raison de « sa culture architecturale unique et de son patrimoine urbain sans pareil en Asie » : trishaws, habitants et touristes s’y côtoient dans un méli-mélo culturel explosif !

Nous nous frayons un chemin au milieu des fumées bleues d’encens, des effluves de piment et des appels à la prière du muezzin. Nous slalomons entre les shophouses chinoises, les édifices britanniques de l’époque du Raj, les saris brodés de fil d’or et les temples surchargés de décorations!

Portes de George Town

Dans la rue…






L’art de la sieste au milieu du tohu-bohu !





Et petite pause bien méritée avant d’attaquer la visite des célèbres maisons de clan chinoises, les kongsi!

Créées au XIXème siècle pour faciliter l’intégration des migrants de leur famille, les maisons de clan chinoises logeaient les nouveaux arrivants le temps qu’ils trouvent un travail.






Au fil du temps, beaucoup d’associations de clan devinrent très prospères et le firent savoir en rivalisant de sculptures, céramiques, peintures et décorations ostentatoires

L’endroit est incroyable : on se croirait dans un décor de cinéma ! Ici le théâtre.


La maison, elle-même, est immense, décorée de meubles précieux et de jardins intérieurs.






C’est là d’ailleurs que fut tourné le film Anna et le roi, qui raconte une histoire d’amour entre une gouvernante anglaise, jouée par Jodie Foster, et le roi de Siam !








Le temple est un peu chargé à notre goût : que de chinoiseries !

Lanternes en papier.

Fresques murales des 36 gardiens célestes

Sculptures en pierre représentant anniversaires, mariages, scènes de la vie quotidienne et animaux sacrés

Culte des ancêtres

Et bien sûr Bouddha !
Bouddha qui rit, Bouddha qui pleure…

Quelle journée mémorable !

Page Précédente         Carnet de route         Page suivante